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mercredi 31 août 2016

Les monstres sont parmi nous

Quand on était petits, on pensait que les monstres se cachaient dans l'armoire ou sous le lit. Il suffisait d'appeler ses parents ou d'allumer la lumière pour ces monstres disparaissent la peur que causait ces monstres disparaissent aussi.
En grandissant, on a découvert que les monstres étaient bien réels, certes ils ne ressemblaient pas ceux qui se cachaient sous le lit ou dans l'armoire mais ils sont plus dangereux et plus nombreux.
Ces nouveaux monstres vivent parmi nous au grand jour. Ce se sont vos membres de la famille, vos collègues, vos boss, vos voisins ou tout simplement les politiciens que vous avez élu que vous voyez dans les médias.
Chacun ses montres, la Tunisie a un grand monstre lâche qu'elle doit combattre qu'on appelle "terrorisme".
Allumer la lumière ne fera pas fuir les monstres cette fois, il faut plutôt allumer son cerveau et faire le bon choix.
Peace

dimanche 7 décembre 2014

Etes-vous tunisiens ? Alors prouvez-le !

Depuis quelques jours, une campagne d’affichage urbain créé la polémique. Cette campagne met en avant des situations du quotidien des tunisiens comme la pauvreté, la saleté dans les rues ou même le terrorisme en ajoutant à chaque fois le mot « provisoire ». On dirait que cette campagne est un clin d’œil au président provisoire Moncef Marzouki. Fin de la polémique ou presque avec de nouvelles affiches avec des messages appelant le peuple à s’unir.

Tout cela est beau mais réellement, avons-nous besoin d’une campagne d’affichage « inconnue » pour nous rappeler des problèmes du pays ou pour nous rappeler que nous sommes tous tunisiens et que nous devons nous unir ?
Chaque jour, dans la rue, dans les cafés, dans les transports publiques nous parlons de politiques ; désormais nous sommes tous des analystes politiques. Chacun exprime son avis et son point de vue à sa manière, certaines personnes présentent des arguments, d’autres insultent ceux qui les contredisent et ainsi de suite.
Les tunisiens s’expriment aussi sur les réseaux sociaux qui ont été augmenté d’audience et ce depuis la « révolution ». Les réseaux sociaux étaient aussi un pilier dans les dernières campagnes politiques pour communiquer avec « le peuple » mais aussi pour manipuler l’opinion des internautes.
Sur les réseaux sociaux, les internautes s’expriment, soutiennent des partis ou des personnalités politiques, parfois des causes, analysent l’actualité du pays (économique, politique ou même sportive ou culturelle) et même s’indigent pour une situation,  expriment leurs deuils et pleurent leur Tunisie.

La situation est critique et l’heure est grave (oui j’ai osé utilisé cette phrase ) et plusieurs d’entre nous s’attendent que le gouvernent ou le nouveau gouvernement inverse cette situation et change la donne. Dans ce cas je pose une question : croyez-vous au miracle ? Parce que tout simplement un miracle pourra permettre au nouveau gouvernement de changer complètement la situation en un temps record.



Nous blâmons le gouvernement et même la société mais avant de blâmer les autres il faut se rappeler que nous sommes société. Rester derrière son écran et critiquer les autres n’a aucun impact, sauf pour votre ego si vous récolter un bon nombre de likes sur votre statut.


Un jour Ghandi a dit « Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde ». Si chacun de nous essaye de faire un changement, même à petite échelle il y aura un changement.
Voici un petit exemple d’une personne qui essaye de changer les choses et de nous rappeler que la Tunisie a besoin de nous.

Il est présent à toutes les manifestations culturelles, portant un habit traditionnel, de la jebba à la chachia et le barnous pendant l’hiver et armé de sa pancarte et son message plein d’amour pour la Tunisie et d’un large sourire.
Durant les Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) il était présent chaque jour à l’avenue au centre ville de Tunis toujours avec sa pancarte et son sourire, son sourire qui ne quittait pas son visage. En le voyant une seule question traversait mon esprit : pourquoi il le fait ? Quand je le lui ai demandé il m’a tout simplement répondu parce que j’aime ma Tunisie et que nous devons rester toujours unis et essayer d’être heureux malgré nos tragédies. En lui demandant qu’est ce qui le motive pour assister à chaque manifestation culturelle et rester debout pendant des heures avec sa pancarte il m’avait répondu que c’est des gens qui l’encouragent qui lui sourient qui le soutiennent, le motive pour laisser son travail et se déplacer de Rades (où il habite) au centre ville ou à la foire du Kram ou autre.
Une  simple initiative personnelle mais le résultat est grand.



La morale de l’histoire, il faut arrêtrer les critiques et ne pas toujours blâmer le gouvernement ou la société vu que nous sommes la société. Commencez par changer les choses dans votre environnement et dans votre entourage et vous verrez le monde d’un autre angle, vous verrez un monde meilleur.




dimanche 8 décembre 2013

10 bonnes raisons pour ne pas lire le livre noir de Marzouki

La toile s'enflamme depuis quelques jours pour la dernière perle de notre "président" , Le livre noir de Marzouki. 
Tout le monde donne son avis via des statuts Facebook ou des tweets, des articles dans la presse, certains ont plus le temps et veulent qu'on parle d'eux adresse sent des lettres ouvertes... et à chacun sa façon . 

D'après ce que j'ai compris (non je ne l'ai pas lu et je ne compte pas le lire, j'ai mieux à faire, au pire des cas dormir), Marzouki expose les journalistes partisan de Ben Ali. 
Une polémique est née, des journalistes indignés et certains d'entre eux vont même porter plainte contre Marzouki. 

Alors pour calmer le jeu, je vous donne 10 bonnes raisons pour ne pas lire ce livre noir:

  1. Au stade où nous sommes, nous avons d'autres chats à fouetter surtout avec la situation actuelle du pays, avec l'insécurité, le terrorisme, l'inflation... sans oublier les tunisiens morts-vivants résidents dans des régions défavorisées et qui n'ont même pas d'eau potable 
  2. Marzouki est un président sans légitimité alors il s'ennuie dans le château de Carthage donc il a décidé d'écrire ce livre, il ne faut pas le blâmer quand on s'ennuie, on est capable de tout surtout si on a picolé avant 
  3. Le mec regarde toujours en haut et plusieurs ont déduit qu'ils s'adressent à des fantômes ou des extra-terrestres donc c'est clair que ce fameux livre n'est pas adressé aux grand public mais à eux
  4. Il y a d'autres conneries ou polémiques dans le pays plus fun et plus amusantes comme le dialogue national par exemple 
  5. Si vous voulez vraiment lire un livre, choisissez un vrai livre, un livre qui vous transmet un message, qui vous instruit. Je vous suggère, Les identités Meurtrières d'Amine Maalouf.
  6. Si vous voulez lire mais vous ne voulez pas trop vous cassez la tête alors je vous suggère Allô! Non mais allô, quoi! de Nabilla 
  7. Vous insistez à lire ce livre, vous pouvez à la place regarder un des films qui retracent la vie de Nelson Mandela, au moins vous allez apprendre quelque chose d'utile et peut être ça va vous inspirer 
  8. Vous pouvez aussi vous rendre utile et faire un peu de bénévolat, ça ne fait du mal à personne de donner de son temps et aider les autres 
  9. Avec tout ce se passe, le tunisien n'a que deux neurones valides, alors pourquoi les gaspiller surtout si Marzouki ne vous a pas cité dans son livre 
  10. Ben Ali est parti et avant la révolution tout le monde était presque partisan, alors à quoi bon les citer maintenant même ceux qui se sont foutus de nos gueules et passent maintenant pour des révolutionnaires, concentrons nous sur les vrais problèmes du peuple 

dimanche 25 novembre 2012

Le slacktivisme, un moyen d’éveiller les consciences ou simplement de se donner bonne conscience ?

Ils  protestent, s’indignent, font de bonnes œuvres, signent des pétitions, multiplient les clics ou donnent un tweet et tout ceci... du fond de leur canapé prostrés derrière leurs écrans: ce sont les nouveaux activistes fénéants ou plutôt les slacktivistes. 

Le “slacktivism, ou “activisme fénéant”, existe depuis près de 10 ans mais il a pris de l’ampleur depuis quelques années surtout avec l'émergence des réseaux sociaux.
Changer sa photo de profil selon la nouvelle cause adoptée, signer de pétition en ligne ou tweter avec un hashtag particulier sont désormais devenues les nouvelles formes d'activismes voir de lutte 2.0 voir les nouveaux moyens pour changer le monde.

Les militants étaient autrefois définis par leurs causes, ils sont aujourd’hui définis par leurs outils.”  Malcolm Gladwell, journaliste au New Yorker
Pour Gladwell, l’engagement social, l’activisme sur les médias sociaux, est une légende.





Certes,internet et les réseaux sociaux sont de bons moyens de mobilisation en masse et pour créer du bruit autour d'une cause dans les quatre coins de la planète (Exemple l'affaire de Kony en début 2012) mais les clics et les stauts Facebook sont-ils suffisants pour changer le cours des choses? Et même lorsque ces causes prennent de l'ampleur, y a -t-il un vrai changement par la suite (exemple la cause palestinienne ou massacre de dauphins au Danemark et au Japon)?

De plus, pour certaines causes, il faut vérifier la crédibilité de l'information qui a été communiquée et grâce à laquelle il y aura un mouvement de protestation et un engagement, chose qui n'est pas aussi évidente que ça.

Mais la question qui se pose, pourquoi devient-on slacktivist ? 

Peut-être pour satisfaire son besoin d'appartenance et pour ce l'appartenance à une communauté militante, main dans la main avec le reste du monde. Peut-être aussi pour satisfaire ses besoins d'estime et d'auto-accomplissement et se rendre utile en faisant changer les choses. Ou parce qu’on a tellement le choix entre les causes, que grâce au slacktivisme, un simple click te permet d'adopter plusieurs causes à la fois .
Sans oublier que militer en ligne, c’est plus facile et plus fun. 
Même les marques exploitent le slactivisme des internautes avec des opérations marketing bien ciblées comme par exemple cliquez sur “J’aime” pour cette cause et nous reversons telle somme pour la lutte contre le cancer.




Le militantisme numérique ne remplacera certainement pas l’activisme de la vie « réelle » car, au final, ce sont les personnes « physiques » qui font toute la différence

Toutefois, l'efficacité du slacktivisme a été prouvée avec les révolutions arabes; le partage et la prolifération de l'information sur la toile a contribué au renversement du pouvoir de dictateurs comme Ben Ali et Moubarak. Mais à la fin, les gens qui sont descendus dans la rue, qui ont affronter les forces de l'ordre qui ont prouvé la force de la volonté d'en finir avec la tyrannie .
courage des révolutionnaires qui ont défié leur régime dictatorial dans la rue, sous la menace des balles et de la torture. 


La mobilisation virtuelle doit être liée à des actions et des engagements concrets, des actions dans le vrai monde et sur le terrain. 






mercredi 29 août 2012

Je vis comme je peux ... dans un pays malheureux

«J’essaie , en tout cas , solitaire ou non , de faire mon Métier .
Et si je le trouve parfois dur, c’est qu’il s’exerce principalement dans l’assez affreuse société intellectuelle où nous vivons,
où l’on se fait un point d’honneur de la (dé?)loyauté
où le réflexe a remplacé la réflexion
où l’on pense à coup de slogan
et où la méchanceté essaie de se faire passer trop souvent pour l’intelligence.
Que faire d’autre alors, sinon se fier à son étoile
et continuer avec entêtement la marche aveugle, hésitante, qui est celle de tout artiste
et qui la justifie quand même, à la seule condition qu’il se fasse une idée juste,à la fois de la grandeur de son métier, et de son infirmité personnelle.

Cela revient souvent à mécontenter tout le monde.
Je ne suis pas de ces amants de la liberté
qui veulent la parrer de chaînes redoublées
ni de ces serviteurs de la justice qui pensent qu’on ne sert bien la justice qu’en vouant plusieurs générations à l’injustice.
Je vis comme je peux, dans un monde malheureux
riche de son peuple et de sa jeunesse,
provisoirement pauvre dans ses élites,
lancé à la recherche d’un ordre et d’une renaissance à laquelle je crois.
Sans liberté vrai, et sans un certain honneur, je ne puis vivre.
Voilà l’idée que je me fais de mon métier


Discours d'Albert Camus le 22 janvier 1958




Bien que le testament d'Albert Camus fut prononcé en 1958, ces paroles sont toujours d'actualités. 

Moi, je vis comme je peux dans un pays qui devait être heureux pour sa liberté mais qui est malheureux à cause de la bêtise de son peuple. Nous vivons dans une société de pseudo intellectuels, qui passent leur temps à nous donner de leçons de politique et nous dicter comment vivre cette transition. 
Nous nous sommes égarés de notre droit chemin pour aller à droite et à gauche en quête de gloire personnelle. Les pauvres sont plus pauvres, les nécessiteux sont toujours en nécessité et les aisés crient liberté, liberté de pense, liberté de vivre et même liberté de baiser. Des libertés dont les pauvres n'ont même pas le droit à y penser. Et nous parlions de révolution !

Je vis comme je peux dans un pays malheureux où les lâches et les menteurs sont les centres d'intérêt , où les médias étrangers nous lynchent sans intérêt où la bêtise humaine de mes frères est infinie. Je vis comme une étrangère.  

jeudi 16 février 2012

يحدث فقط في تونس

Le titre est en arabe parce que je pense qu'il est plus expressif et en plus ça fait un peu le style des titres à la une de nos journaux à deux balles.
En Tunisie, on peut dire que tout est à l'envers, pas de logique. La schizophrénie semble une maladie répandue dans le peule, du président au peuple et en passant évidement par les membres du gouvernement. En Tunisie, ce qui doit être tolérable est intolérable est vice versa et voici quelques exemple (N.B: la liste est encore longue)

• On ne tolère pas la diffusion d'un film où figure une présentation de Dieu dans une chaîne de télé (or il existe une certaine chose appelée télécommande que les téléspectateurs peuvent utiliser si le programme diffusé ne correspond pas à leurs goûts) mais on tolère que des personnes innocentes ont été tuées pour aboutir à cette pseudo révolution et qu’à ce jour les coupables pour leurs morts n’ont pas été jugés. On tolère aussi que les blessées de cette révolution restent sans traitement en attendant que le gouvernement réagisse. *



Maram Nasri, âgée de 2 ans et 8 mois est la plus jeune blessée de la révolution tunisienne

• On ne tolère pas que le porno ne soit pas censuré, on a peur pour nos enfants mais on tolère la mise en liberté d’un pédophile (ou plusieurs dieu seul sais combien de pourritures ont bénéficié de l'amnistie du 14 janvier)



• On ne tolère pas un magazine gay mais on tolère que des enfants quittent l’école pour travailler, vendre des petits trucs au bord de la route ou laver les vitres des voitures pour récolter quelques sous à la fin de la journée



• On ne tolère pas la photo d’un mannequin à moitié nue à la une d’un journal tunisien (sachant que ce journal n’a pas fait le shooting de cette photo, il s’est juste contenté de la reprendre) mais on tolère que des enfants restent sans électricité ni eau potable et sans même porter assez de vêtement alors qu’il neige et que la température est -5°




Pour finir, une belle photo assez expressive: I don't need sex the goverment fucks me everyday



*A lire: L’épopée des bléssés de la révolution
Crédit photos:
Réseau "Burnous" contre la misère
Saif Chaabane Photographie
Tanbirat

lundi 6 février 2012

La Tunisie crie au secours et Sasio célèbre l’amour

Le nouveau jeu concours de Blue Island et Sasio sur Facebook a prouvé que le ridicule ne tue pas et pour ce cas je vois une marque que se ridiculise à cause de son manque de savoir faire sur le volet digital sans parler des honorables participants à ce fameux jeu.

Qui a fait quoi ?

A l’occasion de la St Valentin, Sasio et Blue Island ont décidé de jouer les cupidons et invitent les internautes à la célébrer autrement en participant au jeu « Les Star de l’amour » (tiens le nom du jeu me rappelle le feuilleton Les Feux de l’Amour, je me demande s’il est encore diffusé). Il faut avant tout s’inscrire dans la newsletter du site puis posté sa photo avec sa moitié sur une des pages Blue Island ou Sasio. Invitez vos amis et proches à voter pour vous et c’est gagné, vous partez avec deux bons d’achats d’une valeur de 300DT chacun.



Point de vue marketing et community management :

La marque voulait une occasion pour communiquer sur Facebook et pour quoi ne pas collecter quelques fans et surtout des adresses emails suite à l’inscription dans les newsletters (déjà je parie que la moitié ou même plus des inscrits à la newsletter pour participer à ce jeu vont se désabonner dès la réception de la première newsletter).

Or le timing est mal choisi : premièrement c’est la période des soldes et deuxièmement la St Valentin (théoriquement) ne fait pas partie de nos coutumes et habitudes surtout en tant que musulmans (j’insiste théoriquement mais ça dépend).
Malgré que le jeu soit censé avoir lieu sur les deux pages, il semble qu’il n’a lieu que sur la page de Blue Island. Sur la page de Sasio on ne trouve que trois publications postées aujourd’hui (6 Février) concernant un jeu qui a été lancé depuis le 2 Février. Même la photo de profil utilisée pour cette page est en déphasage : cette photo a été postée en Octobre à l’occasion de la nouvelle collection automne/hiver 2011-2012 or maintenant c’est la période des soldes et de plus il y a ce fameux jeu.



Les pages sont clairement gérées en interne (et espérant que c’est le cas parce que si c’est une agence alors la communication digitale en Tunisie a de l’avenir, un très bel avenir même grâce à ces agences). On voit tout type de commentaires et le pauvre community manger essaye de cadrer ses «fans» mais malheureusement lorsqu’il se repose, les fans ne se reposent pas et voici un exemple de commentaires postés sans modération de sa part. Un autre détail, déjà dans cette capture, nous avons un exemple de la qualité des «fans» de cette page.




Il est temps d’arrêter cette fameuse course aux fans. Il n’est pas question de quantité mais de qualité ! Vous pouvez avoir des milliers de fans sur Facebook mais réellement ces derniers ne consomment pas vos produits et s’en foutent de vos valeurs. Ils veulent des cadeaux, grâce à cette course ils peuvent désormais rentabiliser leurs heures perdues sur Facebook.

Le ridicule ne tue pas, c’est prouvé maintenant :
A cet instant, 354 photos ont été postées (et ça risque d’augmenter) et tout ce bon monde espère que sa photo soit la plus likée. Des photos de jeunes, d’adultes, de couples mariées, de femmes voilées (et oui après tout la St Valentin ça se fête), une photo d’une fille avec son père (défunt d’après ce qu’elle dit), des photos intimes et personnelles, des photos de mariages ou de fiançailles toutes publiées en espérant que les amis et proches et même de parfait inconnus cliquent sur ce foutu bouton « Like » et me permettent de remporter ce foutu bon d’achat. Plus question d’identité ou de voile ou de religion, l’amour ça se fête. Adieu discrétion et intimité, après tout il s’agit d’un bon d’achat.
En voyant le nombre des photos postées et le nombre de likes, je me dis que le digital est très mal barré avec de telles marque et une telle communauté.

La cerise sur le gâteau :

Depuis quelques jours, une vague de froid frappe le pays et des appels au secours de différentes régions du pays ont été lancés. Certaines associations et des ONG (et même des partis politiques) ont organisés des collectes de vêtements et de couvertures pour des régions nécessiteuses.
Mais quel est le rapport entre ceci et Sasio et Blue Island ? Il s’avère qu’ils vendent des vêtements et grâce à ce jeu je déduis qu’ils sont prêts à donner des vêtements d’une valeur de 600 DT (les deux bons d’achats de 300 DT pour les gagnants) mais au lieu de faire du charity marketing, de donner des vêtements pour des gens qui en ont très besoin et en prime avoir une bonne pub gratos eux ils préfèrent jouer les cupidons et surtout augmenter le nombre des abonnées à leurs newletter .

On est très loin du compte !

P.S: je me confesse par la même occasion. J'allais troller la page et poster une photo et dire que c'est moi avec mon défunt mari qui est un des martyres de notre précieuse révolution. Roukoub 3al thawra et en plus je suis sure que j'aurais gagné la sympathie des autres fans et récoltés plusieurs likes.

mercredi 4 janvier 2012

Bonne année mon cul

Bonne année, meilleurs vœux, que cette année nous rapporte paix prospérité... ce sont les phrases que je répété ou qu'on me les répète depuis presque une semaine sachant qu'au fond je n'y crois pas.

Pour commencer, un jeune à Sidi Bouzid accueille la nouvelle année en s'immolant par le feu sous prétexte qu'il veut être mémorisé comme le premier martyr de 2012.
Morale de l'histoire: Même en 2012, la connerie humaine frappe fort et l'immolation est encore en vogue et à ce qu'il paraît qu'on va organiser une émission de télé-réalité pour élire le martyr de l'année .

Un autre homme mais à Tunis s'immole par le feu mais les médias restent le bec cloué.
Morale de l'histoire: une preuve de plus que l'immolation est en vogue sinon pour ce qui est des médias on s'est heureusement habitué.

Les photos de Sakher et Nesrine El Materi fêtant le réveillon 2012à «La Cigale» de Doha sur le web et voila que ma timeline est inondée de ces photos et tous les admins des pages et les propriétaires des sites web les partagent. Pour eux, c'est un scoop! Or aux dernières nouvelles (qui datent de 2011) Sakhr et son épouse ainsi que ses beaux parents ont quitté La Tunisie plein aux as donc qu'ils fêtent le réveillon en compagnie de Nancy Ajram ne m'étonne pas personnellement.
Morale de l'histoire: en 2012, les photos "leakées" (Seul Dieu sait qui a leaké ses photos) de l'ex famille présidentielle continuent à exciter les internautes tunisiens #rassurant

Aujourd'hui 4 janvier, les forces de l'ordre ont repris leurs veilles habitudes en tabassant des journalistes pendant une manifestation devant le ministère de l'enseignement supérieur.
Morale de l'histoire: comme on dit All Cops Are Basrads et qui a dit qu'ils pouvaient oublier leurs mauvaises habitudes?
Sinon que serait le nouveau peuple tunisien (nouveau grâce à la liberté et à la démocratie) sans manifestations et sans sit-in. Donc, les manif et les sit-in restent en vogue pour 2012.

Pour revenir en bref sur 2011, un dictateur a dégagé, nous avions profité de notre liberté et notre démocratie pour faire pleins de conneries et nous avions voté. Personnellement l'ancre bleu est restée sur mon ongle presque trois semaines pour me rappeler "ce moment historique". Il y a eu des manifs, des sit-in, des couvres feu, nous avons fait la connaissance de Jalel Brick et un nouveau président a été élu. Malgré que les élections de l'assemblée constituante ont eu lieu avec démocratie (j'adore ce mot et j'essaye de le placer dans chaque phrase)mais les résultats de ces élections et le président élu par cette assemblée sont controversés. Ironique,non?

Autre chose découverte après le départ de Ben Ali, c'est la pauvreté dans certaines régions oubliées de la Tunisie. Loin des discours politiques et de la langue d bois, que l'on soit salafiste ou laïque ou voir même franc-maçon ( nouveaux adjectifs parus après la révolution), ces personnes sont des citoyens tunisiens, tout comme moi et toi. Certains de ces personnes, n'ont même de maison pour les abriter, de vêtements pour les couvrir et parfois même pas de nourriture. Une vague de froid frappe le pays et on est là à se moquer du barnous du président. Ce même président qui trouve que le fait de rappeler au peuple que le réveillon n'est pas une coutume musulmane est plus important que de trouver une solution à ces tunisiens négligés et oubliés.

Bonne année 2012 et que cette année soit l'année des tunisiens oubliés. Qu'aucun tunisien ne reste sans abris ou sans nourriture ou sans vêtements.

mercredi 30 novembre 2011

La bourse de la corruption : nouvelle initiative de la PNUD pour dénoncer la corruption

La corruption fait malheureusement partie de nos habitudes et nos coutumes. La corruption est la solution à tout : échapper à l’amende d’un policier, sécher les cours, faire passer des kilos en plus à la douane, réussir ses examens, avoir son permis de conduire, obtenir un boulot… et la liste est longue.

Le PNUD a alors le site La Bourse de la corruption pour dénoncer toutes les formes de cette dernière. Les internautes peuvent suivre quotidiennement sur ce site les évolutions des cours de toutes les valeurs de la bourse de la corruption en Tunisie.

Un site ludique où la dénonciation se fait avec sarcasme et ironie dans les vidéos quotidiennes postées sur la chaîne Vimeo de la bourse. Un concours d’expression est lancé pour que les jeunes talents tunisiens puissent dénoncer ce phénomène soit par la rédaction d'article de presse et ou bien par une caricature. De plus, les gagnants à ce concours pourront rempoter un Mac book pro, un Ipad, ou obtenir stage de journalisme d'investigation, …
Alors, ne vous faites plus avoir et exprimez-vous dénoncer la corruption en Tunisie et mettons fin à ce phénomène qui nuit à plusieurs secteurs.

Pour plus d'info:
Le site:www.laboursedelacorruption.com
La page Fan FB: Bourse de la Corruption
La chaîne Vimeo: Bourse corruption
Le compte witter: @BourseCorrupt

mardi 15 novembre 2011

Cher tweeple quel schtroumpf es-tu?

Sur Twitter,particulièrement sur Tnlabs, je vois de toutes les couleurs chaque jour. L'année dernière, ma chère amie Sarah Ben Hamadi a écrit un post assez intéressant "Twitter au pays des Schtroumpfs", classant les tntweepls dans des catégories. Chaque tweeple était comparé à un schtroumpfs. Sauf que depuis la date de la publication du post et à ce jour, de nouveaux tweeples sont arrivés sur la twittosphère tunisienne et y'en a même qui ont migré vers d'autres catégories.
Une nouvelle classification s'impose alors et nous donne:

1. Le Grand Schtroumpf-tweeple: il se proclame l'ancêtre de twitter, le gourou du web, Mr 2.0 ou 3.0 qui sans lui la toile n'aura pas eu lieu

2. Le schtroumpf-tweeple courant (et pas ordinaire) : il passe sa journée à courir, d'un endroit à l'autre.Et comment on le sait ? Dieu bénisse Foursquare. Il check tous ces déplacements, même les plus intimes (aux chiottes par exemple)

3. Le schtroumpf-tweeple ordinaire (et pas courant) : il est là, toujours connecté sur Twitter, 24h/24 et 7j/7. Généralement il est là sans rien faire juste pour dire bonjour ou bonsoir ou bon appétit

4. Le schtroumpf-tweeple moralisateur: c'est le Mr sais-tout de tnlabs, aucun sujet ne lui file entre les doigts.Il connait toutes les réponses et peut résoudre tous les mystères ( même qui a tué Kennedy)

5. Le schtroumpf-tweeple boudeur: éternel insatisfait, il passe sa journée à se lamenter et à s’apitoyer sur son sort.

6. Le schtroumpf-tweeple musicien: ou je dirais plutôt mr DJ de TnLabs. Il n'arrête pas de tweeter sa playlist.

7. Le schtroumpf-tweeple étonné: celui-là croit encore au père Noel. Tout l'étonne et il finit souvent ses tweets avec les hashtags #WTF ou #OMG

8. Le schtroumpf-tweeple gourmand: il n'arrête pas de nous twitter des photos de sa bouffe à tout moment. Parfois, il enfile le tablier de Martha Stwewart pour nous tweeter des recettes de ses plats favoris

9. Le schtroumpf-tweeple amoureux: véritable allié de Cupidon, ses tweets se résument à des cœurs envoyés à sa schtroumpette-tweeplette

10. Le schtroumpf-tweeple imploi: il a zéro respect pour ses followers et se permet de tweeter tout ce qui lui passe par la tête sans réfléchir

11. Le schtroumpf-tweeple coquet: se prend tout le temps en photo même si on lui dit des centaines de fois qu'il est loin d'être photogénique et que parfois il est effrayant ou dégoûtant (ça dépend des situations)

12. Le schtroumpf-tweeple grognon: rien ne lui plaît, un éternel insatisfait et lorsque quelques personnes de son entourage se mettent d'accord sur un truc, il est le seul à ne pas être d'accord et à avoir un avis différent des autres

13. Le schtroumpf-tweeple farceur: humour et sarcasme sont toujours présents dans ces tweets et parfois humour noir et blague mal déplacée animent ses tweets

14. La schtroumpette-tweeplette: entre raconter sa life sur twitter, ses sorties et mêmes ses parties de jambes en l'air

15. L'apprenti schtroumpf-tweeple: un nouvel oeuf qui vient de débarquer sur TnLabs cherchant à comprendre ce qui se passe mais à aussi se faire de nouveaux amis et avoir évidemment le maximum de followers

16. Le schtroumpf-tweeple reporter: il tweete des informations d'ici et d'ailleurs, aucune nouveauté ou actualité ne lui échappe.Il est plus efficace que les flux RSS

17. Gargamel: c'est le méchant qui agresse toute le monde avec ses tweets et ne rate personne. Tout simplement le trou du cul de Tn Labs

Jusque là, tous les schtroumpfs cités ont été inspirés du dessin aminés, mais puisqu’en Tunisie on est unique, les schtroumpfs qui vont suivre n’existent qu’en Tunisie. Ils sont bel et bien unique mais pas du côté positif.

18. Le schtroumpf-tweeple révolutionnaire : c’est grâce à ce shtroumpfs que la Tunisie est libre. Sans ses tweets Ben Ali ne serait pas parti. Je me demande que deviendrions-nous sans ses précieux tweets. Que Dieu bénisse son iPhone.

19. Le schtroumpf-tweeple influent : il influence qui ? personne ne le sait. Influent dans quel domaine ? Bein tout, foot, politique, mode, environnement,… il est influent. Surtout ne vous demandez pas comment, y a des gens qui y croient et en Tunisie, yes we can, tout est possible

20. Le schtroumpf-tweeple grande gueule : sa spécialité c'est le clash. Gare à toi si ton tweet passe sur sa time line et qu’il ne l’approuve pas. Il va te casser avec ses tweets. Redoutable et débonnaire derrière son écran et son clavier, timide et inoffensif dans la vrai vie.

Pour résumer,chaque tweeple peut s'identifier dans un ou plusieurs schtroumpfs-tweeples. Personnellement, je suis 3 schtroumpf-tweeple à la fois, et vous?

vendredi 2 septembre 2011

Les 10 commandements pour être embauché dans le web

Les recruteurs sont toujours à recherche de la perle rare, la personne idéale pour The job. Normalement, une personne doit être embauchée selon ses compétences, ses diplômes, son expérience, etc...
Mais il s’est avéré qu’il y ait de nouvelles règles d'embauche. Au diable l'expérience et le diplôme tu peux te le mettre où je pense. Pour cela il suffit de:

1. Avoir une relation de parenté ou avoir recours au fameux indémodable piston

2. Avoir un blog: même si le blog date d'hier et qu’on y retrouve les frustrations d'un adolescent attardé, qu’on y parle d'agriculture alors que le job est dans le domaine de la mode, ça n'a pas d'importance, l'essentiel c’est d’avoir un blog ! Pour ce qui est du boulot, il y aura toujours un collègue (assez con et assez soumis) pour t'apprendre les abc du métier en un claquement de doigts ou même le faire à ta place pendant que tu continue à blogger sur la saison des moissons

3. Avoir de l'influence: évidemment, t'es loin d'être Oprah Winfery ou même Lady Gaga mais tu peux te considérer comme influent si t'as bien sur un blog et/ou un compte Twitter (juste ça et parfois un compte Twitter est largement suffisant

4. Avoir la tchatche: tout simplement tu mens plus que tu ne respires, tu te présente comme Mr je sais tout, rien ne t'échappe et l'idéal est que tu connaisses quelques termes en anglais pour jongler avec lors des discussions même si réellement tu ignore la signification de ces termes

5. Avoir confiance en soi et même avoir la grosse tête: tu peux postuler pour le poste directeur artistique à la maison Dior alors que tu ne piges que dalle à la mode ou bien postuler pour un poste lié aux réseaux sociaux alors que tu n’utilises Facebook que pour regarder vidéos et que tu ignores même ce que veut dire #FF

6. Avoir des alliés: quoi que tu dises, ils doivent te soutenir voir même t'applaudir pour tes propos. Et oui que serions nous sans toi

7. Avoir des relations même si ses relations sont juste de simples connaissances inutiles ou des plans baise qui ne vous serviront à rien professionnellement, on ne peut pas savoir, tu pourras avoir besoin d'eux un jour, même dans une autre vie

8. Avoir des couilles virtuelles: être lâche ou loser dans la vrai vie n'est pas important, l'essentiel c’est d’avoir des couilles virtuelles pour pouvoir critiquer voire même insulter les gens derrière son écran => signification pour l'employeur: ce mec est un Terminator, personne ne peut l'arrêter

9. Avoir zéro estime de soi et accepter de se faire sauter par son boss ceci s'applique aux filles uniquement (sauf si votre futur patron est gay)

10. Trouver quelqu’un qui se fou de tes diplômes, de ton domaine d'études, de ton comportement troublé, de ta schizophrénie 2.0 et qu'il prend en considération les huit premiers commandements (ou neuf ça dépend)

Alors cher Mr Nobody (il faut voir le film pour comprendre), il faut croire à ces commandements et parfois il suffit d’avoir un seul ou même deux dans la liste et le tour est joué. Et surtout rassures-toi les miracles arrivent (j’en étais témoin)

P.S: Cet article représente un avis personnel et n'engage personne sauf moi

vendredi 29 juillet 2011

« Atini Kari » l’initiative citoyenne de l’Epi d’Or

"La pauvreté en milieu rural et l’absence d’infrastructure tant au niveau de l’enseignement que du transport limitent souvent l’accès à l’école à un très grand nombre d’enfants et ce depuis leur plus jeune âge. Les plus téméraires, déterminés à baver des conditions de vie souvent très rudes, choisissent la voie de la scolarisation, un chemin difficile nécessitant des sacrifices au quotidien."*

La marque de pâtes « l’Epi d’Or », avec « Atini Kari » offres des bus de transport aux enfants des zones rurales. Cette initiative citoyenne première de son genre permettra à ces enfants de se déplacer à l’école sans pour grands sacrifices (parcours de kilomètre à pieds surtout en hiver, traversée de forêts parfois et attaques d’animaux sauvages…)

Une partie de l’opération sera financée par le biais des ventes de pâtes durant le mois de Ramadan, l’Epi d’or permet ainsi de sensibiliser les consommateurs tunisiens à consommer « éthique ».

Grâce à cette action, l’Epi d’Or se lance dans le charity marketing ce qui va refléter l’engagement sociétal de la marque.

En Tunisie, et surtout avec l’arrivée des refugiés libyens, il y a beaucoup de personnes nécessiteuses. Il est temps que les marques s’engagent envers ses consommateurs et donne un peu. Espérons qu’il y aura d’autres marques qui suivront l’exemple de l’Epi d’Or et qu’elles se lanceront dans le charity marketing.



*Source: Communiqué de presse

lundi 25 juillet 2011

Je vote donc j'existe

Le vote est un droit accordé à tout tunisien âgé de 18 ans et plus mais c'est un devoir en tant que citoyen. Depuis l'indépendance en 1956, nous n'avons eu que deux présidents et les deux ont été obligé de quitter leurs fonctions. Depuis 1987, nous avons pu voir passer la mascarade appelée "élections". Pourquoi mascarade, c'est simple: on s'en fou éperdument que vous votiez ou pas, c'est Ben Ali qui va le remporter, même si les morts vont se réveiller pour lui donner sa voix (chose faite je suppose).

J'ai vu des campagnes électorales défiler dans les rues, à la radio et à la télé mais le vedette évidemment ZABA puisque les autres candidats étaient presque absents. Le plus ironique était les artistes "engagés" et leurs fameuses chansons (bon depuis le 14 janvier ces artistes ont soit retourné la veste soit ils ont fait profil bas et disparu du radar). En 2009,les RCDistes ont essayer de suivre l'exemple d'Obama et Sarkozy et d'aller même sur le web.

Mais en décembre 2010 à Sidi Bouzid un nouveau vent a soufflé sur la Tunisie. Finie les élections sans surprise.



Magré tout celà moi je me permet de ne pas voter parce que j'ai l'habitude qu'on vote à ma place et je en veux pas que ça change
Je n'irai pas voter parce que je ne me soucie ni de mon avenir ni de celui de mon pays
Je n'irai pas voter parce que mon vote ne va rien changer, ça ne compte même pas
Je n'irai pas voter parce que on m'a appris dès ma naissance à la fermé et que je ne veux pas que ça change ou que je m'exprime
Je n'irai pas voter parce que pour la première fois le peuple tunisien décide de son avenir
Je n'irai pas voter parce que'un bulletin de vote est plus fort qu'une balle de fusil. ( citation d'Abraham Lincoln)
Je n'irai pas voter parce que même si je ne vote pas pour moi, je suis censé voter pour le futurs des personnes défavorisées et démunies
Je n'irai pas voter parce que ce que c'est moi et que je pourrai l’exercer librement
Si comme moi vous n'irez pas voter pour les mêmes raisons que moi alors ne venez pas se plaindre après les élections, à ce moment le tour sera joué. Si vous décidez d’exercer votre droit alors commencez par vous inscrire.
Pour rappel, en novembre 1989, les algériens modérés, ouverts et laïques ne se sont pas présentés aux urnes, vu qu'en Juillet de la même année, ils profitaient du soleil , la mer... Bilan: Les islamistes ont gagné haut la main et tout le monde connait la suite sanglante... INSCRIVEZ-VOUS et ALLEZ VOTER même à l'étranger...La Tunisie a besoin de nous



L'adulte ne croit pas au père Noël. Il vote. [Pierre Desproges]

jeudi 14 juillet 2011

Pour une Tunisie libre, libérez Samir Feriani

6 mois déjà depuis notre chère révolution. 6 mois sont déjà passés sans ZABA et sans sa dictature. Nous sommes libres depuis 6 mois. Mais malheureusement je n’arrive toujours pas à ressentir cette liberté ni à me réjouir de cette révolution. La manipulation est encore au rendez-vous, le fantôme mauve rôde encore dans mon pays. Même les anciennes pratiques de l’ancien régime existent encore sans que personne, en particulier gouvernement et médias nationaux, lèvent le petit doigt pour faire changer les choses.

Ces quelques lignes sont dédiées à Samir Feriani, l'officier de police en détention militaire depuis le 29 Mai 2011 pour avoir dénoncé les abus et les «dysfonctionnements» au sein du ministère de l’Intérieur.

Pourquoi supporter la cause Libérez Samir Feriani ?

parce que nous n’aurons pas de révolution sans une vraie liberté d’expression, sans que les institutions républicaines soient exorcisées de ce fantôme mauve, sans le respect des droits de l’homme. Arrêtez des personnes dans le rue brusquement, les agresser ou les menacer ou même les intimider, toutes ces pratiques devraient être finies avec l'écroulement des années mauves.
Des artistes et des activistes soutient déjà cette cause en attendant que le reste des tunisiens se réveillent ou peut être finissent leurs vacances d’été.



Comment la cause Libérez Samir Feriani

-Page de soutien facebook de Samir Feriani
-Sur Twitter, utilisez le #FreeFeriani
-Pour les bloggeurs, mettez le Widget pour afficher votre soutien à Mr Feriani. (Le code du Widget)
-Signez la pétition en ligne




You can't trust freedom when it's not in your hands when everybody's fightin' or their promised land


A lire aussi:
-Ne laissons personne nous prendre ce que nous avons chèrement payé [#freeferiani] sur Nawaat
-Les acquis de la Révolution (2) sur Débat Tunisie
-Les autorités devraient libérer un officier de police qui avait tenté de dénoncer d’éventuelles exactions sur Human Rights Watch
-Le 14 janvier 2011, 3 mois après…the song remains the same sur ce même blog

mardi 5 juillet 2011

Social Media Day celebrattions from Tunis to New York

Launched just a year ago by Mashable , the Social Media Day this year was a global event. Almost 7000 people celebrated this day in nearly 1400 cities all over the six continents, from Tunisia to New York.7 cities have officially declared the Social Media Day.



“This day is really about celebration social media in our lives, to connect with people who are interested in social media in your area and meet people from your community who share the same interests as you”. Pete Cashmore, Mashable founder and CEO

“Social Media brought us together, it’s helping us in a personal level, in our professional live and even for charity and non profitable projects”



I was thrilled to organize the first Tunisian Social Media Day. The event happened in Barista’s Café at Berges du Lac in Tunis where nearly 50 persons gathered to celebrate the revolution of media becoming social.
Our speakers were Sami Ben Romdhane (Senior Director,Technolgy Platform & Tools , eBay) who spoked to us via Skype and Sami Bahri ( Communication expert) who was among us and he has presented his now project.




To spread the word about the event, using social media of course, an event on Facebook was lanched and people used both #smdaytn #smdaytunis






A nice evening to connect in the real world with people known from the virtual world and a great day to meet new people.

Finally, I wanna thank Marouan Rejeb, who brought the speakers and to Abdelkarim Benabdallah for his help, his stickers and his photos.
So Happy Social Media Day once and again and I can’t wait to celebrate Socail Media Day 2012.

All the pictures for the Tunis Social Media Day were taken by Abdelkarim Benabdallah.

dimanche 3 juillet 2011

Sir El warda, la campagne 360° de la marque de pâtes la Rose Blanche

Au début du mois de Juin, la marque de pâtes La Rose Blanche (Warad Bidha) a commencé sa compagne de teasing. Des vidéos de la marque ont commencé à circuler sur la toile, une pagne fan sur Facebook a été crée et un site dédié à cette opération était lancé. Les internautes devaient, via le site internet, deviner le secret de Warda et ce grâce aux indices se trouvant sur ce site.

Ayant duré environ deux semaine, le teasing est arrivé à sa fin pour révéler le secret de ces pâtes. Cela s’est déroulé dans la rue et plus précisément dans une des stations de métro les plus fréquentées en Tunisie. Un panneau d’affichage publicitaire a été couvert de 4800 roses rouges et blanches. Les animatrices ont pris ces fleurs qui couvraient ce panneau et les ont offerts aux passants. Une preuve d’amour de la marque, l’amour avec lequel Warda conçoit ses pâtes, l’amour avec lequel on les prépare, l’amour avec lequel on les partage était en fait son secret.



Cette campagne de reaveal est une première en Tunisie: street marketing mais aussi live streaming de cette opération sur le site de partage de vidéos tunisien le plus visité Mayfootek Chay.De plus quelques tweeples étaient présents sur les lieux et n’ont pas manqué de faire du livetweet de cette opération et créer le buzz dans la twittosphère tunisienne.




L’opération était également relayée par les radios Shems FM et Mosaïque FM, qui étaient sur place pour faire vivre l’événement en direct aux auditeurs.
Cette initiative événementielle qui a connu un grand succès, a été relayée le soir même par une campagne TV à travers trois nouvelles versions des spots publicitaires Warda ainsi qu’une nouvelle campagne d’affichage et Radio.
Découvrez la vidéo du reveal du secret de la Rose Blanche :

Warda donne une preuve d’amour aux Tunisiens from Sirelwarda on Vimeo.



Cette campagne réalisée pour la première fois en Tunisie a été réussie grâce à la collaboration de plusieurs intervenants : La société Pâtes Warda, Access to eBusiness, Med events, Mosaïque FM, Shems FM, Vision +, Mindshare et Mayfootek Chay.

P.S: Je suis fière d'avoir participé au brainstorming qui a donné l’idée du live streaming pour le reveal créant le buzz autour de cette campagne unique et innovatrice en Tunisie.

lundi 6 juin 2011

SoArt’Trip chez Quinta Communications ou comment vister le cinéma par la photo

Samedi dernier j’ai eu l’immense plaisir de participer à la première édition de « So Art’Trip » organisé par avec Les Adc (les Artistes de la Com). SoArt’rip est un concept adc qui consiste à visiter l’art par la photo.



Lors de cette aventure nous avons, premier lieu, visité les studios de Quinta Communication à Gammarth. Nous avons eu le plaisir de faire le tour des studios, et des spécialistes nous expliquer quelques techniques de montage par exemple. Ce que j’ai apprécié le plus dans les studios ces les affiches des grands classiques du cinéma sur presque tous les murs. Et bien évidemment les affiches de Star Wars et le Patient Anglais y était :)



Après ce tour nous nous sommes dirigés à la salle de projection où une très agréable surprise nous attendait. Nous avions eu l’immense plaisir de voir en exclusivité la band d’annonce du film « Black Glod » avec Tahar Rahim et Antonio Banderas en tête d’affiche et réalisé par Jean-Jacques Annaud et surtout tourné en Tunisie.
Mis à part que l’histoire du film m’intéresse, vu que c’est une adaptation du roman de Hans Reusch, « La Soif Noire », le fait que ce film produit par un tunisien Tarak Ben Ammar et qu’il soit entièrement tourné en Tunisie et particulièrement pendant la période de révolution me réjouit.




C’est déjà grâce à ce film qu’une équipe de CNN est venue en Tunisie pour couvrir le tournage du film et puis couvrir la révolution tunisienne dès le début en Décembre sans que se soit prémédité de leur part.



De plus ce film s’annonce être le prochain Laurence d’Arabie sans aucun doute. Le succès de ce film fera surement une très bonne publicité pour la Tunisie et exposera un autre côté de notre pays loin des dromadaires dans le désert et les plages longtemps exposées pour promouvoir la Tunisie.

Vers 13h nous nous sommes dirigés vers les studios d’Hammamet. Après le déjeuner, nous avons fait le tour des studios. De la Rome Antique à aux villages bédouins, j’ai eu l’impression de voyager dans le temps. Même certains se sont déguisés en romains et se sont battus à l’épée.



Il est à noter que les Adc ont organisé un concours qui consiste à imaginer une petite histoire qui se passe dans les décors des studios. Le thème de l’histoire a été énoncé au départ des indices seront semées dans les différents lieux de passage des participants. Parmi les indices il y a eu le slam de Mohamed Eddahech, déguisé en bédouin, qui ensuite enchaîné avec plusieurs slams. Les histoires seront soumises au vote du public sur la page des Adc pour déterminer le gagnant.

Tout au long de la journée je n’ai cessé de me dire que je suis vraiment très chanceuse d’avoir vu en exclusivité mondiale la bande d’annonce du film « Black Gold» et de visiter des studios et des décors où des films internationaux ont été tournés.

Une journée inoubliable et une aventure mémorable. Merci Quita Production pour cette invitation et merci les Adc pour le trip.

Pour voir les photos de cet évènement, visitez la page fan des Adc sur facebook
ou la page de Nihed, mon paparazi préféré



Crédit photos : Nihed, Bugs, Zyed

mercredi 13 avril 2011

Le 14 janvier 2011, 3 mois après…the song remains the same

Tout d’abord, je tiens à me confesser. Moi qui ai appris, durant mes 27 ans d’existence, à ne jamais m’intéresser à la politique, à considérer la politique comme un tabou ou un pêché, ne comprends toujours rien en politique, même après le 14 Janvier 2011.

Le 14 Janvier 2011 est une date qui restera à jamais gravée dans la mémoire du peuple tunisien. C’est le jour qui a marqué le monde arabe. Et depuis, les peuples arabes ont décidé de faire tomber la dictature de leurs présidents. Mais n'oublie pas que la révolution tunisienne a commencé bien avant le 14 Janvier, avec des cyber-activités pour dénoncer la dictature et la censure pour arriver au 17 Décembre 2010 à Sidi Bouzid, date de la première étincelle de la révolution suite à l’immolation de Mohamed Bouazizi.

Grâce à son peuple, la Tunisie a retrouvé sa liberté, sa dignité, ses droits, plein de choses (vous connaissez surement la liste des choses retrouvées). On a tout retrouvé depuis cette date, tout sauf le téléphone portable de l’ancien ministre Farhat Rajhi (si Derrick était encore en vie il aurait surement retrouvé le voleur).
Je suppose que plusieurs personnes qui y ont participé ont sorti leurs voitures de leurs garages, ils sont allés à Tunis, ils ont bien garé leurs voitures, ils ont crié des slogans devant le ministère puis ils sont repartis chez eux, avant même l’intervention des forces de l’ordre, dans leurs voitures qu’ils ont remises à leurs garages. Leurs discussions à cette époque se résumait à des phrases du genre « Ah wé j’ai participé à la manif » « Mes amis et moi n’avions pas cessé de crier Dégage » voire même « c’est grâce à notre manif que nous sommes libres »….

Sinon y’a ceux, surtout en dehors du Grand Tunis, à Kessrine par exemple, qui ont commencé les manifestations depuis l’immolation de Bouazizi et qui ont reçu avec joie les balles des policiers.

J’ai vu plusieurs photos du 14 Janvier, celles publiées par les médias et les photos personnelles de certains amis sur Facebook ou sur des blogs, et j’ai constaté qu’il y a eu deux types de photos pour un même peuple et pour le même évènement, des photos de gens qui défient les forces de l’ordres de l’ancien régime et des photos de gens qui sont allés passer du bon temps, bien lookés, bien maquillés même et qui ont pris des photos pour mémoriser ces instants de "révolte", des photos qui me rappellent les tapis rouges des événements hollywoodiens. Pour info, je ne juge pas, je pose juste des questions...

Puis c’est le désordre total, de milices de l’ancien régime qui sèment la terreur dans les rues, des grèves et des sit-in à longueur de semaine, économie nationale et tourisme menacés, valeurs boursières en chute libre, des usines qui ferment, des milliers d’immigrants clandestins en Italie, et la touche finale des rues sales et puantes.

Par contre les médias nationaux, en particulier la télévision, on ôté le masque mauve puisqu’ils ont retrouvé leurs libertés d’expression. Et résultat, chacun insulte et lynche les autres, tout dépend des intérêts bien sûr (par exemple ce qu’a fait Nessma pour nuire à Gannouchi).

Mais malgré qu’ils aient, normalement, ôté le masque mauve, ils continuent à nous prendre pour des attardés ou des cons. On nous montre la vidéo de l’argent et des bijoux retrouvés au palais présidentiel de Sidi Bou Said. Cette vidéo laisse plusieurs questions sans réponses. Puis, ils ont commencé à nous présenter un feuilleton policier qu’on devrait appeler « Bil amni wal amén m3a al chorta ». La super police a arrêté des voleurs, des bandits, des vendeurs de drogues, des vendre d’alcool clandestins. Nulle ne peut fuir à notre police.

Mais nos chères chaînes de télé semblent avoir oublié que la génération Facebook a grandi avec les séries policières comme l'inspecteur Gadget ou le détective Conan, puis ça a continué avec les inspecteurs Derrick et Columbo. Et puis, l’obsession par les séries américaines, CSI Miami, CSI NY, CSI, Numbers, Criminal Minds, et même Dexter, y’en a pour tous les goûts, donc chère chaînes de télé tunisiennes arrêtez de nous prendre pour des dupes. Même des amateurs peuvent réaliser des vidéos sur le travail des policiers plus crédibles que les leurs.

Peu être je suis trop pessimiste mais je suis inquiète et anxieuse pour notre Tunisie. Les pauvres et démunis sont toujours pauvres et démunis. L’économie du pays va mal. On ne se sent plus en sécurité dans les rues et surtout la nuit. Les islamistes préparent leur come back après 23 ans d’exil. Il y a toujours des politiciens qui veulent leurs parts du gâteau. Un photographe, Abdallah Ben Saïd, connu pour ses reportages sur la révolution tunisienne avant et après le 14 janvier, a été arrêté le 8 avril. Sa famille est sans nouvelles depuis, et ne sait même pas où est-ce qu'il est détenu. On entend encore parler de certains événements via les réseaux sociaux comme pour Djerba et Metlaoui mais c’est le black out total dans les médias.

Je sens toujours la manipulation et le mensonge. Mais qui nous manipule ? Pourquoi ? Avec qui ? Qui croire ? Tant de questions... Avant, on savait qu’on était manipulé et on savait qui nous manipulait mais on a appris à vivre avec. Maintenant, on est si aveuglé par la liberté qu’on n’arrive pas à voir la réalité qui saute aux yeux.
Nous, qui avons vécu des années sous la dictature, avions rêvé du jour où nous pourront discuter de politique librement. Maintenant, on en parle partout, dans les cafés, dans les lieux de travail, dans les moyens de transports, chez le coiffeur/euse, et même dans les hammams. Mais le problème, c’est qu’on parle de politique et de l’avenir du pays comme on parle de légumes ou d’un feuilleton turc.
Nous, qui avons vécu des années sous la dictature, sommes assoiffés pour la liberté d’expression. Mais de mon côté, je n’arrive toujours à m’exprimer librement et je continue à m’auto-censurer. Et je suis sûre que si je m’exprime ouvertement à propos de choses que je vois ou des situations que je rencontre, il y aura des conséquences déplaisantes. Et je suis persuadée que je ne suis pas la seule.

Zaba est peu être parti, son RCD est peu être dissout mais les racines de l’ancien régime sont toujours là. Les pratiques et les habitudes apprises à cette époque y sont encore. Moi, je vois le fantôme mauve rôder dans les rue vides de la Tunisie et ce qui m’inquiète le plus c’est l’aveuglement de mon peuple.

You can't trust freedom when it's not in your hands when everybody's fightin' or their promised land



P.S: Cet article n’a pas été rédigé pour vous demander de vous réveillez ou de faire attention.




samedi 19 mars 2011

The Tunis Twestival or how to tweet, meet and give for a good cause

What’s a Twestival?

"Twestival is a movement that uses social media for social good by connecting communities offline on a single day to highlight a great cause. Ideas start as a tweet and as it spreads, become a movement that has the power to make things happen." Source




The Twestival, which will take place on March 25th all over the world, is another demonstration of the power of social networks, and particularly Twitter.




Twestival Global 2009

The 2009 Twestival brought together 202 cities around the world for one cause and helped to raise $250,000 for Charity: Water.
Charity: Water is a non-profit organization bringing clean and safe drinking water to people in developing nations. 100% of public donations directly fund water projects.


Twestival Well Drilling - Day 1 from Ethiopia - charity: water from charity: water on Vimeo.



Twestival Global 2010

72 million children in the world do not get the opportunity to go to school. On March 25, 2010 over 175 cities hosted events and raised over $400k. The funds have been deployed to Malawi, Liberia, Haiti and Burundi.

Twestival 2010 in Liberia from Concern Worldwide on Vimeo.



Tunis Twestival



The Tunis Twestival will take place at the Acropolium Carthage on March 25th.
All the artists that will perform will do it for free, like Mounir Troudi, The Garby’s,Dub Mel Kaba, Julien Annik and many others.

Organised by tunisan tweeple like Ali Boulia,Zinga, Amina Amonniak, Karim Kik and Monji Brouhri, who came together and invited other tweeple to join them. And I proud to say that I’m one of the Tunis Twestival’s volunteer.

All the benefits for the show will go to a charitable project named The Rayhana Project.
So far, the Tunis Twetival’s logo, realized by the talented Amina Amoniak won and brought 1000$ to Rayhanna Project.



Rayhana Project

The Rayhana project aims to hold an art production that will be realised for and with the people of Rayhana village (4000 to 5000 inhabitants / Delegation of Rgueb / Governorate Sidi Bouzid) living in poverty and total lack of basic necessities.

rayhana project soon from RAYHANA PROJECT on Vimeo.



How to get involved?

-Buy a ticket and attend the show on March 24th, also buy the cool Tunis Twestival’s t-shirts
-Donate
-Show your support and spread the word




Useful links:
-Twestival web site
-Twetival fan page
-Twestival Twitter account
-Tunis Twestival web site
-Tunis Twetival fan page
-Tunis Twestival Twitter account
-Rayhana Project web site
-Rayhana Project fan page

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