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dimanche 7 décembre 2014

Etes-vous tunisiens ? Alors prouvez-le !

Depuis quelques jours, une campagne d’affichage urbain créé la polémique. Cette campagne met en avant des situations du quotidien des tunisiens comme la pauvreté, la saleté dans les rues ou même le terrorisme en ajoutant à chaque fois le mot « provisoire ». On dirait que cette campagne est un clin d’œil au président provisoire Moncef Marzouki. Fin de la polémique ou presque avec de nouvelles affiches avec des messages appelant le peuple à s’unir.

Tout cela est beau mais réellement, avons-nous besoin d’une campagne d’affichage « inconnue » pour nous rappeler des problèmes du pays ou pour nous rappeler que nous sommes tous tunisiens et que nous devons nous unir ?
Chaque jour, dans la rue, dans les cafés, dans les transports publiques nous parlons de politiques ; désormais nous sommes tous des analystes politiques. Chacun exprime son avis et son point de vue à sa manière, certaines personnes présentent des arguments, d’autres insultent ceux qui les contredisent et ainsi de suite.
Les tunisiens s’expriment aussi sur les réseaux sociaux qui ont été augmenté d’audience et ce depuis la « révolution ». Les réseaux sociaux étaient aussi un pilier dans les dernières campagnes politiques pour communiquer avec « le peuple » mais aussi pour manipuler l’opinion des internautes.
Sur les réseaux sociaux, les internautes s’expriment, soutiennent des partis ou des personnalités politiques, parfois des causes, analysent l’actualité du pays (économique, politique ou même sportive ou culturelle) et même s’indigent pour une situation,  expriment leurs deuils et pleurent leur Tunisie.

La situation est critique et l’heure est grave (oui j’ai osé utilisé cette phrase ) et plusieurs d’entre nous s’attendent que le gouvernent ou le nouveau gouvernement inverse cette situation et change la donne. Dans ce cas je pose une question : croyez-vous au miracle ? Parce que tout simplement un miracle pourra permettre au nouveau gouvernement de changer complètement la situation en un temps record.



Nous blâmons le gouvernement et même la société mais avant de blâmer les autres il faut se rappeler que nous sommes société. Rester derrière son écran et critiquer les autres n’a aucun impact, sauf pour votre ego si vous récolter un bon nombre de likes sur votre statut.


Un jour Ghandi a dit « Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde ». Si chacun de nous essaye de faire un changement, même à petite échelle il y aura un changement.
Voici un petit exemple d’une personne qui essaye de changer les choses et de nous rappeler que la Tunisie a besoin de nous.

Il est présent à toutes les manifestations culturelles, portant un habit traditionnel, de la jebba à la chachia et le barnous pendant l’hiver et armé de sa pancarte et son message plein d’amour pour la Tunisie et d’un large sourire.
Durant les Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) il était présent chaque jour à l’avenue au centre ville de Tunis toujours avec sa pancarte et son sourire, son sourire qui ne quittait pas son visage. En le voyant une seule question traversait mon esprit : pourquoi il le fait ? Quand je le lui ai demandé il m’a tout simplement répondu parce que j’aime ma Tunisie et que nous devons rester toujours unis et essayer d’être heureux malgré nos tragédies. En lui demandant qu’est ce qui le motive pour assister à chaque manifestation culturelle et rester debout pendant des heures avec sa pancarte il m’avait répondu que c’est des gens qui l’encouragent qui lui sourient qui le soutiennent, le motive pour laisser son travail et se déplacer de Rades (où il habite) au centre ville ou à la foire du Kram ou autre.
Une  simple initiative personnelle mais le résultat est grand.



La morale de l’histoire, il faut arrêtrer les critiques et ne pas toujours blâmer le gouvernement ou la société vu que nous sommes la société. Commencez par changer les choses dans votre environnement et dans votre entourage et vous verrez le monde d’un autre angle, vous verrez un monde meilleur.




lundi 5 mai 2014

Les couilles virtuelles



«Avoir des couilles» est une locution verbale pour dire avoir du cran. Une personne qui a des couilles est une personne est courageuse.

Origine  de l’expression :
Les deux boules (connues médicalement par couilles) ont été depuis des lustres symboles de virilité. La virilité étant associée à l’homme, présumé fort or il n’y a pas mieux que  ces deux boules pour caractériser les hommes.
Aussi le courage est associé à la virilité. Déjà quand qu’un est trouillard, il se fait traiter de fillette ou tout simplement de "couille molle".

Donc pour résumer : courage= virilité =couilles

Cas réel :
Des femmes peuvent aussi posséder des couilles, en avoir dans le slip. Pas la peine de posséder ces deux boules mais leurs courages et leurs façons d’agir avec bravoure face à des situations difficiles. Aussi, un homme peut posséder ces fameuses deux boules (normalement chaque homme est né avec deux) mais ne pas avoir des couilles. Il lâche et peureux.
Hormis, le courage face aux situations difficiles, il faut aussi avoir des couilles pour s’exprimer librement, parler au gens en face (pas derrière leurs dos).
Avoir des couilles est nécessaire dans notre quotidien. Par exemple, quelqu'un prend ta place dans la queue à la boulangerie et cette personne est plus musclé que toi donc peut te tabasser facilement mais malgré ça tu lui fais signer qu’il faut aller à la fin de la queue et peu importante sa réaction. Aussi, tu craques pour une fille mais elle t’intimide, aie les couilles pour l’aborder. Malgré qu’on est au 21ème siècle et malgré le développement  technologique, scientifique… les hommes resteront des hommes et les femmes des femmes. Alors il faut que l’homme aie des couilles et qu’il l’aborde, sinon c’est clair qui portera la culotte dans leur couple.

Cas virtuel :
Avec l’émergence des nouvelles technologies, le web fait partie de notre quotidien et par conséquent une partie de notre vie passe au virtuel. Pour notre cas, on trouve aussi les couilles virtuelles. Puisque certaines personnes ont déjà une double personnalité : une pour la vie et une virtuelle donc ces personnes n’ont pas de couilles dans la vie réelle mais dans leurs vies virtuelles se sont des requins. Leurs armatures, les écrans de leurs smartphones ou ordinateurs. Certains possèdent même deux armatures, l’écran précédemment cité et un pseudonyme puisqu’ils gardent leurs identités secrètes. Y a pas plus courageux que ça. Ses personnes sont généralement timides voire même des coincés du cul. Alors pendant quelques instants, ils jouissent de ce courage virtuel.
Contre exemple, une personne peu posséder des couilles dans la vraie vie mais être réservée virtuellement. Explication : tout simplement cette personne n’aime pas se donner en spectacle et n’a pas besoin des spectateurs potentiels pour l’encourager et lui faire sentir qu’elle a des couilles. Cette personne préfère le face à face connu aussi sous le nom la vie réelle.


Alors si t’a pas de couilles, arrête de faire semblant que tu en as et vas t’en acheter et surtout rappelles-toi qu’on est au courant de tes couilles virtuelles et qu’on s’en bat les couilles. 


P.S: Ce post a été rédigé depuis 2011 

jeudi 16 février 2012

يحدث فقط في تونس

Le titre est en arabe parce que je pense qu'il est plus expressif et en plus ça fait un peu le style des titres à la une de nos journaux à deux balles.
En Tunisie, on peut dire que tout est à l'envers, pas de logique. La schizophrénie semble une maladie répandue dans le peule, du président au peuple et en passant évidement par les membres du gouvernement. En Tunisie, ce qui doit être tolérable est intolérable est vice versa et voici quelques exemple (N.B: la liste est encore longue)

• On ne tolère pas la diffusion d'un film où figure une présentation de Dieu dans une chaîne de télé (or il existe une certaine chose appelée télécommande que les téléspectateurs peuvent utiliser si le programme diffusé ne correspond pas à leurs goûts) mais on tolère que des personnes innocentes ont été tuées pour aboutir à cette pseudo révolution et qu’à ce jour les coupables pour leurs morts n’ont pas été jugés. On tolère aussi que les blessées de cette révolution restent sans traitement en attendant que le gouvernement réagisse. *



Maram Nasri, âgée de 2 ans et 8 mois est la plus jeune blessée de la révolution tunisienne

• On ne tolère pas que le porno ne soit pas censuré, on a peur pour nos enfants mais on tolère la mise en liberté d’un pédophile (ou plusieurs dieu seul sais combien de pourritures ont bénéficié de l'amnistie du 14 janvier)



• On ne tolère pas un magazine gay mais on tolère que des enfants quittent l’école pour travailler, vendre des petits trucs au bord de la route ou laver les vitres des voitures pour récolter quelques sous à la fin de la journée



• On ne tolère pas la photo d’un mannequin à moitié nue à la une d’un journal tunisien (sachant que ce journal n’a pas fait le shooting de cette photo, il s’est juste contenté de la reprendre) mais on tolère que des enfants restent sans électricité ni eau potable et sans même porter assez de vêtement alors qu’il neige et que la température est -5°




Pour finir, une belle photo assez expressive: I don't need sex the goverment fucks me everyday



*A lire: L’épopée des bléssés de la révolution
Crédit photos:
Réseau "Burnous" contre la misère
Saif Chaabane Photographie
Tanbirat

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