Le 22 avril 2010, l’explosion et le naufrage de la plateforme Deepwater Horizon de la compagnie pétrolière British Petroleum a fait d’elle le responsable de la plus grande catastrophe écologique qu’aient connue les Etats-Unis. Et la deuxième dans l’histoire du monde.
Pendant environ 3 mois, entre 3 et 5 millions de barils se seraient déjà déversés dans le Golfe du Mexique, soit 365 à 715 millions de litres de pétrole.
C’est seulement le 16 juillet que le groupe pétrolier est parvenu à arrêter pour la première fois l’écoulement de pétrole après avoir fermé toutes les valves du nouvel entonnoir placé sur le puits endommagé.
Mais cela reste insuffisant, les dégâts de la marée noire restent importants. Le représentant de Greenpeace en Louisiane, Mark Hugues, affirme que « la situation sur place est encore très très mauvaise : il y a eu 300 pélicans mazoutés, des tortues, des dauphins, des baleines mortes et le plus important, les planctons. Dans le golfe du Mexique c’est la base de la chaine alimentaire, ils sont en train de mourir par manque d’oxygène, donc toutes les espèces dans le golfe seront bientôt affamées. Ça prendra des années avant de comprendre les dégâts. Des espèces vont certainement s’éteindre. »
Il ya eu beaucoup de manifestations et de protestations contre cette catastrophe écologie ont été faites.
Plusieurs célébrités se sont engagées contre la marée noire : le groupe de rock américain Pearl Jam présente un clip intitulé « Amongst The Wave » pour sensibiliser l’opinion à la protection de l’océan ; le groupe Korn et la chanteuse Lady Gaga ont annoncé que leur bus de tournée ne s’approvisionneront pas aux stations essence BP. Même le patron du fabricant allemand de lubrifiants Liqui Moly a annoncé qu’il ne va plus se fournir auprès de BP.
Dernièrement, une vingtaine de militants de Greenpeace recouverts d'une substance rappelant celle du pétrole lourd ont manifesté devant le siège de la Commission européenne pour réclamer, à l'aune de la marée noire actuelle dans le golfe du Mexique, l'interdiction en Europe des forages profonds en mer.
Outre que les protestations devant les sièges de BP et dans les rues, une campagne de boycott virtuelle, via le web, a été lancée : pétition en ligne, pages et groupes sur Facebook rassemblant des milliers de membres, un nombre illimité de Tweets…
La compagnie pétrolière British Petroleum a subi d’énormes pertes en terme financier mais surtout en terme d’image de marque et de réputation. Soigner son image pour BP sur le court terme devient presque une mission impossible.
vendredi 16 juillet 2010
La marée noire :le terrorisme écologique
Boycott bp art
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